Un malaise...

Voilà, j'ai été un Otaku, après tout je le suis peut être encore, je n'en sais rien, je ne sais plus... Cette vie d'amusement, de délires, d'inconsciences et d'innoncence, ne pas penser au lendemain, rester chez moi et ne pas vouloir comprendre comment les autres font pour s'amuser dehors, après tout, j'ai tout ce que je veux dans ma chambre, cette tour d'ivoire qu'est la mienne. Mais la réalité, elle, est toute autre, je me cache ce que je ne veux pas voir, j'avance mais en réalité, je reste sur place, cette sensation de vide en moi, ce manque alors que j'ai tout, je ne peut plus le supporter, et pour cela je doit changer, c'est inéluctable.

Je voit les autres rgioler ensemble au lycée, et moi je suis là, des fois je parle avec les autres, des fois seulement, mais la distance est là, je suis a des kilomètres et des kilomètres d'eux, en cours je m'évade, je regarde le ciel, j'imagine l'espace, je m'imagine en oiseau, volant a travers les nuages, sentant l'air frais me caresser, et soudain on me rappelle a l'ordre, je redscend sur terre, et je suis au fond de la classe, cartable sur la table, tandis que certains me regardent bizarrement, d'autres se moquent et moi je suis là, seul.

Je ne sais pas ce qu'est l'amour, les personnes qui me sont cher son mes amis, certaines personnes de ma famille, mais en dehors de ca, le néant, j'ai toujours pensé que l'amour c'était douloureux, ca dure un mois ou un an et l'on en souffre pour l'eternité, je n'avais pas tort vu ce que les personnes me disent, mais alors pourquoi quand ces personnes en parlent elles sourient? Les souvenirs sont ils si bon qu'on en oublie le reste? Qu'on en oublie les malheurs, les tracas? Est-ce que c'est ca le rêve en soit? Est-ce que ca redonne de l'espoir malgrè tout? Des fois quand je regarde les personnes en couple, je me demande si elles se rendent vraiment compte de leur chance, et d'autres fois, je me demande comment les kéké font pour avoir une petite amie, ils n'ont pas de respect pour les filles, aucun, mais alors les filles qui sont avec n'ont elles pas de respect pour elles même? Se rendent elles compte que ces garçons ne sortent avec elles que parcequ'elles sont "bonnes"? Décidément, j'espère ne jamais devenir comme ces garçons là, et ne jamais me mettre a aimer ce genre de filles...

Mais si je change, peut être que mes amis m'oublieront? Peut être qu'ils me détesteront? Qu'est-ce que je doit penser? Et si tout ce que je voulait faire allait échouer? Je me retrouverai... Seul? Sans attaches? Je tomberai inlassablement, on m'oubliera, et je finirai par ne plus exister dans le coeur des gens, je mourrai seul, personne ne viendra a mon enterrement, même mon nom ne sera pas marqué sur ma tombe, personne ne me pleurera, mon nom apparaîtra dans les pages des défunts du journal de la ville et mes anciens amis se diront "Tiens, son nom me dit quelquechose." Est-ce que c'est a ca que pourrai ressembler ma vie? Une suite d'échec? Et pourtant si je n'essaie pas, je ne pourrai pas savoir ce qu'il ce serai passé, Je ne sais pas ce que je doit faire, je ne sais plus quoi penser... Et ce monde, ces humains qui me répugnent, et je me voit dans la glace, je suis comme eux... En réalité je me dégoute moi même, je suis la matière même de ma haine, mais en même temps, je hait aussi ce que je ne suis pas, les meurtriers, les kéké, les personnes se sentant supérieur, je voudrai que tout ca n'existe pas, que tout ca disparaisse, vivre tranquillement dans mon monde de rêve, un monde ou tout serai comme je le souhaite, MON monde, et ces visions qui n'arrêtent plus... Suis-je vraiment aussi morbide a voir toutes les personnes que je n'aime pas, mortes, et cette vue ne me dérange pas le moins du monde... Non, pas du tout, elle me fait même sourire, elle me... Soulage en quelque sorte...

Oui, ca doit être ca, je suis un être répugnant, qui n'a d'humain que la forme, mais qui au fond est un monstre, et c'est peut être pour ca que je veux changer, cette vie ne me plait plus, je ne sais pas ce qu'est aimer, je ne peut pas donner de nom aux sentiments que je ressent pour certaines personne, le seul sentiment que je connaisse réellement, c'est l'amitié, c'est sur ces personnes là que ma conscience repose, mais tout ces fardeaux, je ne peut décidément que les porter seul, mais je suis trop faible et je m'écrase sous leur poid, tentant de me relever péniblement...